Le 6 octobre 2018, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a rendu un rapport sur la prévision d’une hausse des températures de 1,5°C comparée à une hausse de 2°C. De manière générale, tous les impacts seront amoindris avec une plus faible hausse.
Cependant les conséquences seraient quand même alarmantes :
● L'élévation du niveau de la mer se poursuivra au-delà de 2100, même si le réchauffement de la planète est limité à 1,5 °. L'instabilité de la calotte glaciaire marine pourrait entraîner une élévation de plusieurs mètres du niveau de la mer sur des centaines, voire des milliers d'années. Ces instabilités pourraient être déclenchées autour de 1,5 ° C à 2 ° C.
● Les vagues de chaleur se feront plus dures avec des températures supérieures de 3°C pour un réchauffement à 1,5°C et de 4°C pour un réchauffement de 2°C. Dans les deux cas, les précipitations liées aux cyclones vont également croître.
● La toundra à haute latitude et les forêts boréales sont particulièrement exposées au risque de dégradation et de pertes induites par le changement climatique, les arbustes ligneux envahissant déjà la toundra.
● Environ 13% (intervalle interquartile de 8 à 20%) de la superficie terrestre terrestre mondiale devrait subir une transformation des écosystèmes d’un type à l’autre avec 2 ° C de réchauffement planétaire.
● Les projections fondées sur un modèle de hausse des températures de 1,5 ° C suggèrent entre 0,26 à 0,77 m d'élévation en moyenne du niveau de la mer à l'échelle mondiale d'ici 2100.
● …
Mais alors que faire ?
Limiter les risques d’un réchauffement global de 1,5°C implique des transitions de systèmes par une augmentation des investissements dans l’adaptation et la mitigation, l’accélération des innovations technologiques et un changement de comportement selon le GIEC.
Les experts indiquent aussi que de nombreux impacts du changement climatique pourront être évités en privilégiant la synergie entre mitigation et adaptation, mais aussi en abandonnant les compromis.
Même si l’adaptation est fortement défendue par les membres du GIEC, la capacité adaptative pour les systèmes naturels a une limite même pour une hausse de 1,5°C ! Réagissons !
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